samedi 28 novembre 2009

La vaccination contre la grippe A-H1N1

Les responsables de la santé publique et certains commentateurs se sont offusqué que certaines personnes mettent en doute la nécessité de la vaccination généralisée de la population. Il n'y a pas si longtemps, ils associaient toute opposition à la vaccination aux allégations exagérées de sites internet conspirationnistes et aux théories paranoïaques prétendant qu'on veut tuer des gens avec la vaccination.

Pourtant les mass-médias s'accordaient à dire que le nombre total de décès jusqu'alors était inférieur à une grippe saisonnière et pourrait peut-être le rester. Le scepticisme était répandu à un point tel qu'il a même transpiré un soir dans les interrogations du bulletin de nouvelles nationales de Radio-Canada.

En fait, c'est l'annonce quelques jours plus tard du décès de 2 jeunes qui a réussi à transformer le scepticisme plutôt répandu au Québec en détermination de chaque parent à faire vacciner toute sa petite famille. Ces jeunes n'avaient pas de problèmes particuliers de santé et pourtant la grippe les aurait emportés. Cela a frappé l'imagination de tout le monde et a décidé plus d'un parent à faire vacciner toute sa famille.

Voilà pour la petite histoire. Maintenant que la vaccination a été faite pour les sections les plus vulnérables de la population, la vaccination vise maintenant l'ensemble de la population. La campagne vise à faire vacciner le plus de gens possible.  Non pas seulement en les convaincant que se faire vacciner est une bonne chose, ce qui est plutôt sain et normal comme démarche, mais aussi en prétendant que c'est aussi pour les autres qu'on se fait vacciner. Ou en disant que c'est aussi pour empêcher que les centres de soins d'urgence ne soient débordés à cause des cas graves dûs à la grippe de ceux qui ne se sont pas fait vacciner.

Ce n'est donc plus une question de choix individuel dont il serait question mais de responsabilité individuelle envers la collectivité. Ce ne serait plus une question d'opinion personnelle, mais bien une question morale. C'est à partir de là que les positions peuvent devenir intolérantes.

En ce qui me concerne, je trouve depuis le tout début que de déclarer un niveau d'alerte mondial maximal pour une grippe dont il n'est pas prouvé que le taux de mortalité sera plus élevé qu'une grippe saisonnière est nettement exagéré. Qu'il serait préférable de définir d'autres niveaux d'alerte pour une pandémie. Qu'on ne devrait pas faire de la vaccination une question morale servant à ostraciser ceux qui redoutent ses effets ou qui n'en voient pas la nécessité. La dissidence doit aussi avoir le droit d'exister dans le domaine de la santé,surtout quand il est question du corps de chacun.

samedi 21 novembre 2009

Les livres électroniques

Le  lien internet suivant mentionne que le marché des livres électroniques devrait d'abord se développer beaucoup du côté des livres académiques. C'est là que la possibilité d'avoir toujours avec soi sa micro-bibliothèque de livres est un avantage marqué par rapport à trainer un paquet de livres pesants et volumineux dans les classes de cours et les salles de travail.

En fait, c'est toute une révolution qui s'annonce du côté des livres. Mais je pense que la mutation ne sera globale et incontournable que lorsque les livres numérisés seront accessibles via n'importe quel ordinateur, et non pas simplement via un autre machin électronique onéreux à l'achat et pas nécessairement rentable pour monsieur-tout-le-monde qui n'achète pas beaucoup de livres durant une année.

Le livre imprimé restera un bon bout de temps encore un outil plus convivial à lire et à manipuler qu'un ordinateur. Cependant, sa numérisation permet d'y adjoindre des fonctions de recherche informatisée et d'hyperliens multimédia qui lui donneront une valeur ajoutée très intéressante.

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