vendredi 23 août 2013

Ma motivation à critiquer les modèles de la physique actuelle (1ère partie)

À plusieurs reprises j'ai fait ici sur mon blogue de nouvelles scientifiques des commentaires critiques des lacunes de la physique actuelle. Entre autres, en ce qui concerne la nature hautement spéculative de la cosmologie du Big Bang, nature qui est minimisée, cachée ou carrément niée par ses promoteurs et ses vulgarisateurs. Et aussi en ce qui concerne le ridicule de constamment souligner la précision inégalée des prévisions confirmées du «modèle standard» de la physique. Je vais revenir sur ces critiques avant d'aborder la question de ma motivation personnelle à faire ces critiques.



La critique du modèle du Big Bang

En ce qui concerne la nature spéculative de la théorie du Big Bang, elle ressort clairement du fait que jamais personne n'a prouvé expérimentalement que l'espace se dilate avec le temps. Pour cela, il faudrait mesurer expérimentalement une augmentation avec le temps de la distance moyenne entre notre galaxie et un grand nombre de galaxies réparties dans tout l'univers connu. Cela serait une preuve expérimentale directe de l'hypothèse de la dilatation de l'espace. Ce qui n'a jamais été fait ni essayé (fort  probablement à cause de l'imprécision des mesures des grandes distances sidérales).

Au-delà de la question des preuves directes des hypothèses d'un modèle, il faut aussi savoir qu'un modèle qui incorpore constamment de nouvelles hypothèses spéculatives pour se conformer à de nouvelles données expérimentales ne laisse aucune possibilité de le refuter. Il est «infalsifiable» et en ce sens ne mérite pas le nom de théorie scientifique. Et c'est le cas de façon flagrante avec les hypothèses de l'inflation, de la matière noire et de l'énergie noire qui se sont ajoutées progressivement au modèle du Big Bang. Au lieu d'accumuler avec le temps les prévisions vérifiées, le modèle accumule les hypothèses nouvelles. Peu importe la quantité des diplômes et le crédit scientifique qui est accordé à certains des promoteurs du Big Bang, l'infalsifiabilité du modèle général est un fait que tous devraient reconnaître.

Vous vous demandez peut-être pour qui je me prends pour me permettre une telle critique. Sachez d'abord que de grands physiciens et astrophysiciens ont aussi fait une critique acerbe du Big Bang. Mais leur critique est rarement mentionnée dans la plupart des médias et elle est mise de côté bien sciemment et explicitement par certains à cause de l'absence d'une théorie alternative valable et bien développée. Pour moi, l'absence d'alternative valable n'effacera jamais les graves lacunes de la théorie dominante. C'est le progrès de la science qui est freiné et mis en danger avec une telle attitude complaisante envers une théorie boiteuse. Et c'est la valeur et l'autorité de la science que l'on malmène en agissant ainsi.

Aux lacunes de la théorie du Big Bang que j'ai mentionnées ici s'ajoutent aussi celle fondamentale de la fausseté expérimentale de ses hypothèses de base de l'homogénéité et de l'isotropie de l'univers dont j'ai déjà parlé dans d'autres articles. Voir entre autres

Un postulat fondamental du Big Bang, l'isotropie de l'univers, est mis en échec


Voilà pour mon retour sur la critique de cette théorie.

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