samedi 30 juin 2012

À propos de notre époque, de la physique moderne et de ses modèles mathématiques abstraits

L'état des sciences physiques modernes me fait un peu penser à celui qui existait avant la période de la Renaissance et avant celle des débuts de la société industrielle. D'un côté, beaucoup de nouveaux outils et avancées technologiques, de l'autre, l'omniprésence d'idées confuses présentées comme le summum de la pensée humaine.



Je n'ai pas besoin de montrer que notre époque est riche en nouveautés technologiques. N'importe qui est en mesure de s'en rendre compte par lui-même.

Par contre, il est nécessaire d'insister pour faire reconnaître que les idées sont de plus en plus embrouillées en ce qui concerne la nature de l'univers et de ses lois physiques. Les concepts paradoxaux ou hypothétiques se multiplient pourtant de tous les côtés en physique: dualité onde-particule, dilatation de l'espace-temps, matière noire, énergie noire, période inflationnaire de l'univers, influence quantique à distance, etc.

Des déductions mathématiques ont remplacé une vision matérialiste concrète et claire de notre univers: dans les études les plus avancées, les modèles présentés sont des modèles mathématiques abstraits qui permettent de calculer des résultats précis et valables mais sans permettre de comprendre le déroulement des phénomènes menant à ces résultats, sans permettre de les visualiser comme des interactions entre des objets ou des phénomènes de la réalité. En ce sens précis, ces modèles sont méta-physiques et ont perdu le contact avec la réalité concrète.

Si certains débattaient au Moyen-âge du sexe des anges ou de la réalité des mots et des concepts, on voit dans ces modèles métaphysiques que la physique moderne débat indirectement du vide, de ses propriétés et de ce qui le remplit au-delà de la matière connue. Il en est ainsi depuis que la science officielle a nié l'existence d'un médium (l'éther) servant de support aux ondulations de la lumière: on a été obligé par la suite d'affubler le vide de toutes sortes de propriétés concrètes comme s'il était lui-même un médium matériel. Et on recherche avec acharnement de la matière et de l'énergie qu'on ne trouve nulle part. Pourtant ils pourraient très bien se trouver dans le médium dont on a nié l'existence avec beaucoup de légèreté compte tenu de l'incohérence logique flagrante d'une onde sans milieu de vibration!

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