dimanche 7 mars 2010

La manie d'étiqueter les animaux sauvages

Je déplore la manie de beaucoup de biologistes d'étiqueter, de baguer, de mettre des colliers, de faire des biopsies et des piqûres de routine aux animaux sauvages. Je trouve très superficielle cette façon d'étudier les animaux sauvages.

Au lieu d'observer attentivement et patiemment leurs comportements dans leur environnement naturel comme le fait de façon exemplaire Jane Goodall pour les chimpanzés, ils se contentent d'étudier principalement le déplacement et l'état de santé des animaux. Ce qui n'éclaire pas beaucoup leurs moeurs et leur vie sociale, en plus d'être une source d'interférence et de nuisance dans la vie individuelle des animaux touchés.

Parce qu'une étude approfondie demande beaucoup de temps et de patience, on s'en tient à l'étude plus facile des déplacements géographiques et des études de santé. C'est l'équivalent du fast-food en alimentation.

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