mardi 1 mars 2011

Les expériences du CERN ne semblent pas confirmer la théorie physique spéculative de la supersymétrie

Beautiful theory collides with smashing particle data : Nature News - Les expériences de collision à haute vitesse de particules du Centre européen de physique des particules (CERN) acculent au pied du mur la théorie de la supersymétrie. À des énergies de plus en plus grandes de collision, on ne détecte pas la trace de certaines particules prédites par cette théorie spéculative de la physique moderne.

Le jugement n'est pas final, mais les résultats obtenus jusqu'à maintenant ne lui sont pas favorables. Cette nouvelle me donne l'occasion de revenir sur la question de la mathématisation spéculative de la physique actuelle et de l'image qui en est projetée: des théories hautement spéculatives sont présentées parfois sur un même pied que d'autres théories exprimant des relations et des équations prouvées expérimentalement. Cela crée beaucoup de confusion dans l'esprit du public et favorise l'attrait pour d'autres idées spéculatives, des idées de nature mystique qui n'ont aucune base de vérification expérimentale.


Je n'ai pas d'objection à ce que certains physiciens s'extasient devant la beauté formelle d'une théorie. À la limite, je n'ai pas d'objection à ce que cette beauté formelle où tout s'emboite si bien en apparence soit prise comme indice de sa véracité. Mais il est tout à fait inacceptable qu'un simple indice soit présenté à toutes fins pratiques comme si c'était un critère de véracité. Car de magnifiques théories physiques ont souvent pris le bord de la poubelle au cours de l'histoire des sciences.

Ceux qui travaillent depuis près de 30 ans sur la théorie de la supersymétrie font quant à moi beaucoup plus du travail de mathématicien que de physicien. Ce sont des entités mathématiques dont ils traitent et non pas des entités physiques manipulées en laboratoire. Ils font un travail théorique qui se révèlera peut-être important d'une façon ou d'une autre, mais c'est d'abord et avant tout un travail de mathématicien. Parce que c'est la structure mathématique et la cohérence d'ensemble qui les intéressent avant tout et non pas l'étude des objets eux-mêmes de la réalité. Il est important de bien faire la différence.

La confusion règne aussi quand on présente les énoncés d'une autre théorie, celle du Big Bang, sur un même pied que les équations prouvées de la relativité (de la relativité restreinte pour être techniquement plus précis) ou de la physique quantique (considérée sous l'angle de ses équations prouvées expérimentalement et non pas des diverses interprétations qui en sont données). Pour nous faire gober la théorie spéculative du Big Bang, on nous dit que les conséquences de la théorie se vérifient expérimentalement et que c'est la meilleure théorie pour expliquer l'histoire de l'univers qui nous entoure. Mais en fait la théorie est pleine de trous énormes quand on pense que la matière noire manquante et l'énergie noire inexpliquée  composeraient 96% de la constitution de l'univers. Sachant cela, il faut beaucoup de culot pour prétendre que la théorie est en mesure de nous donner le déroulement de l'histoire de l'univers. De plus, il faut savoir que la théorie a été truquée: on y a ajouté arbitrairement une période d'inflation accélérée pour qu'elle s'accorde avec les faits.

Ce qui est le plus important à comprendre et qui n'est pourtant jamais mis en évidence dans les mass-médias (ni même dans les magazines scientifiques) est qu'une théorie n'est pas valable simplement du fait que ses conséquences s'accordent avec les faits. Il faut aller beaucoup plus loin et vérifier chacune de ses affirmations et chacun de ses énoncés. Tout le monde sait qu'on peut échafauder toutes sortes d'histoires plausibles pour expliquer une situation de la vie courante. De façon similaire, la théorie du Big Bang est basée sur des énoncés plausibles mais non vérifiables dont l'ensemble produit des résultats qui s'accordent avec les faits (si on exclut du portrait la matière noire et l'énergie noire). C'est une bien belle histoire, mais elle reste hautement spéculative.

Ce qui est critiquable de la part des cosmologistes et de plusieurs astrophysiciens, c'est de rester muet sur ce caractère spéculatif et de mettre cette théorie sur le même pied que d'autres théories scientifiques dont les énoncés et les équations qui les constituent ont été vérifiés expérimentalement. Jamais personne n'a pu vérifier expérimentalement jusqu'à maintenant que l'espace s'expand avec le temps. Cest une déduction théorique qui, à toutes fins utiles, a été promue implicitement et injustement à un statut de fait expérimental par beaucoup trop d'astrophysiciens.

2 commentaires:

  1. Les sciences de l'univers (physique et cosmologie surtout) ont depuis longtemps compris qu'il n'est PLUS nécessaire de proposer des théories cohérentes. La vérité ne fait plus vendre.
    Comme toutes ces théories sont archi-fausses on se retrouve aujourd'hui avec des EMPLOIS FICTIFS que le CERN et que le CNRS tentent de masquer/cacher en proposant des théories fumeuses (dont le big bang, l'insondable masse manquante, l'inachevable théorie de cordes, les pseudo-multivers, etc...).
    Pour mieux berner les gouvernements financeurs qui n'y voient que du feu, ces théories ont évidement l'unique ambition de donner l'illusions que les sciences de l'univers sont pour la bonne voie.

    Il serait aujourd'hui indispensable que les Cours des Comptes et les médias y mettent enfin leur nez.
    Ils se rendraient vite compte du marasme théorique dans lequel se trouvent les sciences de l'univers.

    Le CNRS sait que ma théorie de l'expansodynamique est la BONNE THEORIE mais elle remet en cause son intégrité, ses compétences et ses EMPLOIS FICTIFS (les scientifiques ne sont pas plus honnêtes que nos hommes politiques quand il s'agit de défendre leurs intérêts financiers).

    Guy Patel : théoricien de l'expansodynamique.

    RépondreEffacer

Partagez