jeudi 6 mai 2010

É-U: le Sénat dit non au sauvetage des banques par l'État

La démagogie électoraliste se cache derrière les tractations du Sénat américain. Car après tout, les républicains sous le gouvernement Bush ont été les premiers à mettre de l'avant un plan de sauvetage de certaines banques et institutions en faillite. De plus, plusieurs membres et conseillers de l'administration Obama étaient déjà en place sous l'ancienne administration. On peut dire que la politique économique d'Obama a surtout été de minimiser les changements au système financier en place tout en essayant d'éviter à court terme les faillites en chaîne des entreprises. De ce point de vue, sa politique est une réussite jusqu'à maintenant. Cela a toutefois fait chuter la popularité d'Obama (...)
dans l'opinion américaine qui considère que les banquiers ont été sauvés mais pas les citoyens aux prises avec des dettes envers les banquiers.

Obama doit maintenant mettre en place des mécanismes minimums pour empêcher que le scénario qui a éclaté au grand jour en 2008 ne se reproduise.Tout compte fait, les républicains n'ont pas le choix d'aller aussi dans ce sens. Mais ils doivent bien mettre leur grain de sel pour prétendre s'opposer à l'intervention de l'État dans l'économie et se montrer à la défense des simples citoyens américains.

Le problème économique de fond quant à lui s'est maintenant transféré du côté du déficit de l'État américain, tout comme il le fait dans un grand nombre de pays dans le monde. Les questions centrales qui se posent maintenant: Qui paiera pour la dette créée pour sauver les banques, les financiers et le système économique dans son ensemble? Laissera-t-on les financiers manoeuvrer pour obtenir de forts taux d'intérêt sur cette dette qui leur a sauvé la mise?

1 commentaire:

  1. La chancelière allemande, Angela Merkel, a dénoncé hier le comportement des institutions financières qui ont été renflouées par les États et qui spéculent aujourd'hui sur les dettes publiques qu'elles ont contribué à créer.

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